Mon histoire avec le no-poo date du 4 juin 2015 !! Plus d’une année sans une goutte de shampoing sur ma crinière. Qui l’eut cru ?
J’ai résisté pendant une bonne période et je résiste encore. Je garde toujours l’espoir de retrouver des cheveux sains qui ne regraissent pas au bout de deux jours.
Je vous ai promis, dans l’ancien épisode, un bilan détaillé de mon expérience sur le no-poo. Le voici !
Rappel sur le no-poo
Le no-poo consiste à se laver les cheveux avec n’importe quelle substance naturelle, autre que le shampoing conventionnel. Il est possible d’utiliser des poudres naturelles aux propriétés lavantes comme l’argile ou le shikakai. Le recours à d’autres ingrédients (comme les œufs, le miel, les huiles essentielles…) est envisageable pour profiter de leurs vertus. Le bicarbonate de soude peut aussi faire l’affaire, mais à utiliser avec parcimonie.
Pour les chevronnées, l’étape ultime est de se laver les cheveux avec de l’eau uniquement. A ce stade, la fibre capillaire est assainie, la sécrétion de sébum est équilibrée, c’est-à-dire que le corps sécrète juste ce qu’il faut pour protéger les cheveux, ni plus ni moins.
Une notion qui revient souvent sur les sites et blogs qui traitent du no-poo : le mois sans rien. On peut dire que c’est un objectif à atteindre in fine. Au fur et à mesure qu’on espace les lavages, on peut arriver à un lavage au no-poo après un mois entier, qu’on appelle « mois sans rien », soit un mois sans aucun lavage. Cela dit, il est possible, au cours de ce mois sans rien, de se laver les cheveux uniquement à l’eau en terminant avec un rinçage à l’eau vinaigrée.
Une fois cet objectif atteint, j’ai pu lire ici et là que les cheveux tendent à moins regraisser par la suite. Sauf que, ce n’est pas valable pour tous. Par expérience, après plus d’une année de no-poo, en atteignant le mois sans rien il y a plusieurs mois déjà, mes cheveux regraissent comme avant.
Conclusion
A mon avis, cela dépend de plusieurs paramètres, comme l’état de votre fibre capillaire, votre type de cheveux…ce qui me convient ne vous convient pas forcément ! Donc, suivez votre instinct et soyez patientes !!
Première version du no-poo : lavage au bicarbonate de soude (BDS)
Le jour où j’ai décidé de tenter le no-poo, j’ai opté pour le BDS, tout simplement parce que j’ai constaté, en surfant sur le net, que pas mal de personnes lavaient leurs cheveux avec. Du coup, j’ai foncé.
Je me suis procurée le BDS ultrafin, qui ressemble à du sucre glacé. La règle d’or à respecter dans l’utilisation de cette poudre, c’est la parcimonie. Il faut en utiliser peu à chaque lavage (une cuillère à soupe) à raison d’une fois par semaine maximum. La raison est toute simple : il peut dessécher les cheveux si on l’utilise régulièrement (genre plusieurs fois par semaine).
J’ai sauté le pas et je m’en suis servie pour une première utilisation. J’ai été globalement satisfaite du résultat (cheveux propres).
Le second lavage s’est fait après deux semaines. Et le troisième après trois semaines. C’est vrai, je n’ai pas procédé de manière progressive, je l’avoue. Et mes cheveux étaient poisseux, pas propres, pour la simple raison que le BDS n’était pas très pratique, à mon sens. J’ai dû louper un épisode, me diriez-vous :D
En fait, l’utilisation du BDS est un peu délicate :
1. Il faut en mettre peu pour ne pas abîmer les cheveux. Une cuillère à soupe par lavage suffirait, qu’on mélange avec un tout petit peu d’eau pour obtenir une pâte. Le BDS se dissout très rapidement, donc si on met trop d’eau, il faut rajouter la poudre. Et si on en met trop, ça abîme les cheveux. C’est la contrainte n°1 ;
2. On obtient très peu de pâte pour l’appliquer sur tout le cuir chevelu (surtout pas les longueurs). Ça ne me suffisait pas, du coup j’avais les cheveux encore poisseux après lavage. C’est la contrainte n°2 ;
Ces deux contraintes m’ont suffi pour laisser tomber le BDS et opter pour une autre poudre, moins contraignante que celle-là et plus douce pour mes cheveux.
Je vous la dévoilerai dans le prochain épisode. Soyez alors au rendez-vous !!
A bientôt !!
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